I believe I can flyyy ! |PV Aloy|

Pourquoi s’était t’elle engagée à passer au complexe sportif déjà? Ah oui, commencer un sport, c’était l’un de ses challenges de sa nouvelle vie. Aloy n’en avait littéralement jamais fait. Enfin, enfant elle avait fait de la danse classique, de façon cohérente avec son cursus de musicienne. Mais ça ne lui avait jamais vraiment plus, elle trouvait ça ennuyeux et puis en grandissant son emploi du temps scolaire et musical était devenu de plus en plus chargé. Après avoir vu un match de basket ball féminin, elle se rappelait avoir demandé à ses mères de l’inscrire au basket. Mais on lui avait fait comprendre qu’elle ne pouvait pas prendre le risque de se casser un doigt en tapant dans une balle. Alors elle avait rangé cette lubie d’enfant au placard et avait abandonné toute forme d’activité physique au lycée où son bicursus scolaire et musical ne lui laissait pas le temps pour les cours d’éducation physique. Il y avait bien des associations sportives à Julliard, mais l’école ne laissait pas non plus beaucoup de temps libre et Aloy avait préféré s’investir dans le club d’échec, discipline dans lequel elle avait atteint un assez bon niveau. Malgré son absence totale de pratique ou d’intérêt pour un sport, changer de vie c’était aussi l’occasion de découvrir des nouvelles choses avait t’elle décrété. Bon, maintenant ses possibilités étaient désormais plus limitées il paraissait évident qu’elle n’allait pas devenir championne du saut à la perche. Quel sport choisir alors? Tout le monde lui parlait du yoga mais cette insistance généralisée lui tapait sur les nerfs. Son intérêt s’était alors tourné vers la natation. Elle savait nager, c’était en intérieur donc pas de risque d’envoyer quelqu’un sur la lune et puis ça serait l’occasion de faire bouger tout son corps.

Alors, Aloy avait passé un coup de téléphone au complexe sportif pour savoir si les installations sportives étaient accessibles ou non. Apparemment oui, décidément s’étonnait t’elle, cette ile était un petit paradis de l’accessibilité ! Après un épique combat contre une flemme monstrueuse, la chaisarde avait fini par préparer ses affaires. Maillot de bain, serviette, savon, le tout jeté dans son sac à dos à l’arrière de son fauteuil et elle partit en direction du complexe sportif auquel elle accéda en bus. Grâce à son sens de l’orientation extraordinaire, plutôt que de trouver directement la piscine elle avait atterri sur les terrains de sport ou de nombreuses personnes jouaient. Ils faisaient du tennis, du ping pong ou du basket. Son regard s’échoua sur un jeune homme qui jouait seul au basket avec un enthousiasme frisant le ridicule. Sa silhouette lui disait quelque chose. Elle le fixa intensément. Puis, soudain, il se retourna pour dribbler, avant de repartir dans l’autre sens. *Merde, Noah*. Aussitôt, ce fut comme si ses deux neurones restant se connectaient d’un coup. Clac, une étincelle électrique. Il habitait là. Son meilleur pote. Ils se connaissaient depuis tout petits, ils avaient fréquenté la même classe à New York, jusqu’à l’âge de 12 ans. Elle avait commencé par le snobber, le trouver embêtant avec son coté extraverti et enthousiaste. Mais il avait persisté à venir jouer avec elle. Il était devenu l’un de ses rares amis, l’un des rares qui parvenait à la désintéresser de son violon suffisamment longtemps pour un jeu ou une discussion.

Puis il était parti à 12 ans en Italie avec sa famille. Malgré cette longue distance, ils étaient resté en contact durant des années, s’appelant fréquemment - même si Noah plus sociable qu’Aloy faisait plus souvent le premier pas- et ils s’étaient revu plusieurs fois, quand Aloy allait en Italie en vacances avec ses parents ou plus tard, quand elle s’y rendait pour des concerts. Jusqu’à son accident, ou la jeune femme avait en quelque sorte disparu de la circulation. Pas de d’appels, pas de textos, rien pendant une année. Elle était perdue tout simplement, complètement à la ramasse, occupée à reconstruire son corps et sa vie et ses relations sociales étaient passées à la trappe. La Honte. Et puis évidemment, une fois moins occupée par la souffrance, elle avait pensé à rappeler ses potes. Elle l’avait fait pour certains qui habitaient à New York, pour leur annoncer son départ principalement. Mais avec Noah, Aloy, pétrie du culpabilité face à son incapacité à donner des nouvelles, elle n’avait juste pas su comment faire. Comment avait t’elle pu oublier qu’il habitait sur l’ile? *Sans doute par ce que t’es un peu con?* suggéra une pensée cynique dans sa tête. Bon ou alors c’était du déni. Le psychologue moustachu et hors de prix qu’on l’avait poussé à consulter à New York aurait sans doute une théorie complète sur le sujet. Mais bon, quoiqu’il arrive il était là, sur la même putain d’ile. Pas moyen de l’éviter maintenant. Jusque là prise dans le flux de ses pensées, Aloy se recentra sur son environnement, juste à temps pour pour entendre son ami s’exclamer qu’il volait alors que son corps quittait lentement le sol. Pas de hurlement terrifié? Vraiment il n’avait pas changé. Puis, Aloy se rappela soudainement que si lui n’avait peut être pas changé, elle, était désormais dotée d’une certaine tendance à catapulter les gens dans l’espace.

« Merde, merde, merde ! » s’écria t’elle en fonçant vers lui.

Elle fut rassurée en voyant qu’il avait réussi à s’accrocher à un panier de basket, l’air ravi. Il le serait sans doute un peu moins s’il découvrait le sort qu’elle avait -accidentellement- infligé un jour au roquet particulièrement agaçant de sa mère, toujours officiellement porté disparu. Une fois arrivée à coté de son ami elle balança les premiers mots qui lui venaient par la tête

« Ah bah tiens Noah t’es là toi ?? Ca fait un bail ! Euuuuh t’inquiète pour la gravité c’est juste moi hein je vais arranger ça ahah »

Bon, clairement son ton était moins assuré qu’elle l’aurait voulu, en même temps il lui semblait parfois qu’elle n’avait pas un pouvoir mais un petit lutin perché sur son épaule avec pour mission de lui pourrir la vie. Vous imaginez vous, pas pouvoir regarder des gens sans les faire monter au plafond. Ça avait moins d’avantage que prévu ! Comment faire pour se libérer de ce pétrin? Bon, un gaillard d’1m90 environ accroché à un panier de basket situé à environ 3 mètres à ça faisait une petite chute, rien de dramatique. Une petite pensée terrifiée lui suggéra de partir en roulant le plus vite possible et de laisser pendu à son panier puis d’aller se cacher. Mais bon, trop tard maintenant il l’avait bien repéré !

« Eeeeeeuh essaye de lâcher le panier j’vais arrêter ce truc là »

Un effort de concentration intense et une plaque d’urticaire plus tard -autre effet secondaire relou apparemment- et la gravité reprenait ses droits sur Noah. Aloy recula un peu, le visage absolument rouge vif. Elle allait se faire pou-rrir.

« Ca va ? Tu t’es pas fait mal aux fesses? J’peux tout expliquer hein vraiment c’est juste une longue histoire… Tu…Tu veux qu’on en parle devant un verre ? Ou une glace? »

Nouvelle intervention de la confédération des méchantes pensées. *Mais oui bien sur, lui proposer une glace juste après l’avoir ghosthé pendant un an et à moitié envoyé dans l’espace? Quelle génie il va te pardonner maintenant c’est évident ! * balança une pensée ironique. Aloy décida de lui faire le coup des grands yeux du chat de Shrek en espérant qu’il ne parte pas en courant.

Alors que son ami se relevait, Aloy passait en revue tous les scénarios possibles. Allait t’il partir en courant, terrifiée par son nouveau pouvoir? Lui hurler dessus? Après tout elle l’aurait mérité. Elle avait totalement ignoré tous ses appels, textos et messages sur tous les réseaux sociaux imaginables. Bon, au début, au fond de son lit d’hôpital, terrassée par la douleur, puis très occupée à enchainer rééducation, opération, adaptation et diverses thérapies plus ou moins plaisantes, elle avait une bonne excuse. Elle se disait qu’elle n’avait pas le temps, qu’elle l’appellerait demain. Puis cette procrastination honteuse avait duré des semaines. Jusqu’à ce qu’elle ait véritablement le temps, mais plus du tout le courage. Mais bon, apparemment son cerveau lui avait fait une sacrée blague en lui faisant OUBLIER que son meilleur pote habitait au sein de la communauté sorcière friendly sur laquelle elle avait jeté son dévolu. C’est vrai que Noah aussi était affublé d’un pouvoir absurde. Elle se souvenait encore de ses rires là fois ou elle l’avait vu pleurer des larmes arc en ciel lors d’une séance de jeu ou il s’était écorché les genoux. Son ami la regarda avec des sourcils froncés, comme s’il n’y croyait pas. Bon, c’est vrai qu’il venait de se retrouver flottant dans les airs, y’avait de quoi penser que tout ça était une vaste blague, une caméra cachée peut être.

Il commença par lui toucher la jambe, ce à quoi elle répondit par un « eeeeh » de protestation. Puis elle vit Noah déclarer que ce n’était ni un rêve ni illusion se concentrer intensément. Le pauvre, il avait vraiment du croire qu’on l’avait catapulté dans une autre dimension ! C’est vrai qu’il pouvait un peu…long à la détente? Aloy adorait se moquer de lui quand il avait du mal à suivre le déroulement d’un film car il n’était jamais concentré, toujours à sauter partout. Et là, avant même qu’Aloy puisse commencer un discours rassurant du genre « mais naaaaan tu vois j’ai juste un pouvoir un peu comme toi », elle fut enlacée par Noah. Bon, globalement les contacts physiques c’était pas son truc, sauf avec les gens proches ou ceux qu’elle voulait séduire. Alors elle le serra dans ses bras du plus fort qu’elle pouvait, les larmes lui montèrent un peu aux yeux. Elle réalisait seulement maintenant à quel point il lui avait manqué et qu’elle était heureuse que le destin les réunisse à nouveau. A moitié étouffée entre les bras musclés de son ami, Aloy réussit à déclarer

« Aaah mais moi aussi tu m’as trop manqué ! J’suis désoléééé tout est ma faute mais il s’est passé tellement de chose cette année, j’avais pas le temps et je savais pas comment tout te raconter et puis ça m’faisait tellement flipper que j’ai…Pas osé en fait et j’me suis renfermé dans ma coquille »

Puis il recula, avec un air triste pour lui dire à quel point il lui avait manqué. A vrai dire, Aloy s’attendait plutôt à des hurlements dramatiques, une colère terrible mais… C’était Noah et elle avait oublié qu’il était parfaitement incapable de se mettre vraiment en colère. Si elle n’avait pas été la principale concernée elle en aurait d’ailleurs bien rit, car l’une de ses passions dans la vie était de charrier gentiment Noah. Son visage devint un peu cramoisi quand Noah lui posa LA question que tout le monde posait - ses amis, ses connaissances perdues mais aussi de parfaits inconnus car après quoi de mieux que de fouiner dans la vie des autres surtout s’ils sont jeunes et handicapés- pourquoi le fauteuil. Si un inconnu lui posait la question, elle l’envoyait chier ou inventait une histoire encore plus absurde que la vérité. Mais bon, c’était Noah il avait le droit de savoir, elle fut touchée quand il relança sur son pouvoir. Au moins, il lui laissait la possibilité de parler d’autre chose, sa gentillesse lui faisait chaud au coeur. Voir Noah c’était toujours rassurant et réconfortant et malgré sa surprise initiale Aloy était maintenant ravie à l’idée de pouvoir le voir plus souvent ! Il allait pouvoir l’aider à rencontrer des gens, lui qui se plaignait tout le temps qu’Aloy ne sortait pas assez allait être content de découvrir ses nouveaux objectifs.

« Euuuuuh, le fauteuil, les pouvoirs c’est un peu un package et c’est une longue histoire, vaut mieux que tu sois assis pour que j’te raconte tout sinon tu vas encore te faire mal au derrière ! »

Et voilà que maintenant il OSAIT lui proposer une glace alors que non contente de l’avoir ghosté, elle avait ruiné sa partie de basket en manquant de l’envoyer dans l’espace? Décidément elle avait oublié qu’elle était pote avec un vrai nounours !

« Ah NON c’est moi qui t’invite pour la glace attend quand même j’ai FAILLI t’envoyer dans l’espace là mec, viens j’avais repéré un glacier pas très loin »

Aloy s’était même dit qu’il était scandaleux, voir criminel qu’un vendeur de confiserie en tout genre soit installé si prêt d’un complexe sportif, de quoi ruiner toute une séance de sport ! Après un peu de marche ils arrivèrent dans le petit restaurant et s’installèrent en terrasse.
« Chui sure que tu vas prendre une glace caramel chocolat chantilly comme d’hab ! Pas vrai ? Et moi chocolat pistache chantilly ! »

S’il y avait bien une chose notable chez Noah, c’était bien son amour de la nourriture. Mais bon, il fallait avouer qu’Aloy noyait le poisson. Alors pendant qu’ils attendaient les glaces, une fois les commandes passées, Aloy commença timidement à s’expliquer.

« Donc eeeeeuh t’as bien vu j’ai un pouvoir maintenant ! Un peu comme toi mais… pas du tout comme toi en fait ahahah, en fait je peux inverser la gravité, tu sais ce qui nous maintient au sol, ben moi en théorie si je me concentre très fort je peux faire en sorte qu’un objet ou qu’une personne décolle du sol par ce qu’elle n’est plus soumise à la gravité. Mais j’le contrôle vraiment pas bien c’est pour ça que j’tai envoyé dans les airs, je t’ai vu et j’ai pas fait exprès. Et toi ton pouvoir il a évolué? Moi j’ai découvert le mien d’une manière un peu fraca… »

Et là, le serveur débarqua avec deux énormes glaces et Aloy ne put résister et interrompit sa phrase pour commencer à manger. Le savoir vivre n’avait jamais été son truc. Mais elle était prête à répondre à toutes les questions de son ami.

Aloy commença par planter sa cuillère dans sa glace pour prendre une énorme bouchée. Elle n’avait jamais été une grosse mangeuse, mais le sucré elle adorait ça. En plus savourer sa délicieuse glace lui offrait un court répit face à la longue discussion qui lui faisait face. Bon, ça se déroulait mieux que prévu pour l’instant, il valait mieux qu’elle balance tout, histoire que sa relation avec Noah puisse reprendre sur des bases saines. Il lui proposa de goûter. EVIDEMMENT elle voulait goûter cette extravagante glace colorée qui reflétait bien la personnalité de son ami.

-Ouais carrément ! Tiens vasy essaye la mienne si tu veux aussi !

Armée de sa cuillère, elle savoura le gout du caramel. C’était étrange, partager une glace spontanément comme si rien ne s’était passé. Mais c’était aussi ça l’amitié, se retrouver des mois après et se sentir comme si on avait vu la personne hier. Apparemment Noah trouvait son pouvoir chouette. Vu le peu de contrôle qu’elle avait dessus, Aloy le considérait plutôt comme une malédiction. En voyant son ami détourner le regard, son coeur se serra. C’est vrai, le pauvre Noah n’avait jamais été à l’aise avec son pouvoir. La boulette ! Elle aurait mieux fait de ne pas évoquer la question ! Enfin, s’il pouvait le contrôler au boulot c’était déjà un gros progrès, ça changeait de leur enfance ou les jeux de courses se terminaient avec un petit garçon recouvert d’une sueur arc en ciel. Enfin, c’est clair qu’un pouvoir pareil ne devait de toute façon pas être facile à assumer dans le monde sans doute un peu macho des pompiers. Mais il avait des migraines. Tiens, un peu comme elle et ses fichus douleurs aux jambes, même si leur origine restait flou. Il y avait définitivement un prix à payer, peu importe le pouvoir et malheureusement Aloy en payait le prix fort. Puis il avait posé LA question qui tue. Que faisait-elle ici? Ahah, ça allait être marrant de tout lui expliquer. Noah ne lui avait pas non plus posé directement de question sur son fauteuil, sans doute pas pudeur ou par sympathie. Elle appréciait, la plupart du temps les gens commençaient directement par lui demander ce qu’elle faisait dedans. Les mots se bousculaient dans son esprit, elle ne savait pas par ou commencer…Alors Aloy commença par enfourner une grande bouchée de glace, puis par prendre une grande inspiration pour se donner une contenance, ou du moins le plus de contenance qu’elle pouvait avec une moustache de chocolat au dessus des lèvres. Elle aussi détournait à présent le regard, au moment d’évoquer son histoire. C’était difficile, mais s’il y avait bien une personne à qui elle pouvait tout raconter c’était lui.

-Ahum c’est une longue histoire mais tu vas comprendre. Donc, tout a commencé y’a un peu plus d’un an. J’faisais des concerts un peu partout, je jouais tous les soirs, je m’arrêtais jamais, sans réfléchir, j’allais partout, j’prenais l’avion bref, tout se déroulait comme prévu. Et puis un soir je jouais, seule sur scène dans une salle pleine de monde évidemment et je me suis envolée, un peu comme toi tout à l’heure. C’était la première manifestation de mon pouvoir et…

Elle se tortilla sur son fauteuil, se demandant si s’engager directement dans ce récit était une bonne idée, laissant le silence régner le temps d’enfourner une autre bouchée de glace pour temporiser.

-Et donc évidemment, j’ai rien compris à ce qui se passait, j’ai lâché mon violon j’me suis mise à hurler et à monter toujours plus haut par ce que cette fichue salle avait une hauteur sous plafond de dix mètres. Et après baaaah avant que quelqu’un puisse faire quoique ce soit j’suis tombée. Je me suis cassée les deux jambes sur le coup, genre méga fractures, opération, rééducation, tu vois l’bordel.

Elle continua de manger sa glace, puis repris la parole, fallait quand même diminuer l’impact dramatique de ces annonces alors une sourire Aloy reprit.

-Depuis mes jambes marchent plus trop bien, j’suis pas paralysée mais boooon je peux pas marcher sans béquilles  ou pas plus de 5 minutes quoi et la plupart du temps je préfère le fauteuil par ce que ça va plus vite et ça fait moins mal que les béquilles. Grosso modo je pense que le prix à payer pour que mon pouvoir parte pas en live tout le temps c’est les douleurs aux jambes quoi. Donc je marche pas trop. Mais franchement ça va ! On peut presque tout faire même en fauteuil j’suis bien habituée, je gère bien la douleur c’est tranquille.

Quand elle lui montrerait le petit engin motorisé à roue qu’elle attachait à l’avant de son fauteuil pour se déplacer rapidement il allait CARRÉMENT être jaloux c’était sur ! Mais bon, Aloy préférait revenir sur le pouvoir et tenter d’éviter la question de sa présence sur l’ile même si ça ne tiendrait pas longtemps, il faudrait bien qu’elle s’explique.

-En gros ce pouvoir ben des fois j’arrive pas à l’arrêter et les objets que j’ai fait voler reviennent jamais doooooonc peut être qu’ils se perdent dans l’espace. Enfin c’est un peu comme si j’étais télépathe mais sans AUCUN contrôle sur les objets que je fais voler c’est quand même relou et du coup j’ose pas trop tester sur des gens tu vois, comme l’espace c’est pas trop human-friendly et tout… Mais c’est trop bien si contrôles bien ton pouvoir ! Je t’avais toujours dit que tu progresserais ! Et puis l’avantage c’est que tu risques pas de tuer des gens avec tu vois ! Et tu bosses toujours à la caserne du coup? T’as beaucoup de taff?